S'informer sur les enjeux


Nous vous proposons ici de trouver les éléments vous permettant de poursuivre votre réflexion...


 
Le projet de loi présenté par le gouvernement:

 
La position des députés:

 
les sondages intéressants:
-sondage IPSOS sur la famille, septembre 2011: les resultats
-sondage IFOP sur l'adoption, septembre 2012: les résultats
-sondage IFOP-la manif pour tous de décembre 2012: résultats
-sondage européen YouGov sur le mariage homosexuel décembre2012- janvier 2013: les résultats
-sondage opinion way de janvier 2013 à propos de la position ds francais sur le mariage, l'adoption et la PMA pour les personnes de même sexe: les résultats
-sondage opinion way de janvier 2013 à propos du devenir du projet de loi:  les résultats
-Insolite: les petits anglais veulent des papas à Noel: l'article

-sondage IFOP du 12 au 15 février sur le projet de mariage et adoption pour tous sute au vote des députés: les résultats

-Sondage sur la position des maires: les résultats


les enjeux juridiques décriptés:
Nous vous invitons à regarder cette conférence en 4 parties sur Youtube qui aborde les choses d'un point de vue juridique:
http://www.youtube.com/watch?v=VTgKewLAiXE&feature=youtu.be


 
Ce document joint, écrit par un notaire, complète cette approche.
Pour compléter, voici un lien ou les juristes favorables à un projet de ce type expriment leur doute sur ce projet, la manière dont il est rédigé...

Site des juristes opposés au projet de mariage pour tous:

 
Contributions et sites intéressants:
 
-Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption, ce que l'on oublie souvent de dire par Gilles Berhneim, Grand Rabbin de France: le texte

-la position de l'UNAF:le texte

-discours de Bruno Nestor Azérot, député du groupe GDR : la vidéo

-la voix de l'enfant: le site, note relative au projet de loi

-la position du  défenseur des droits: le texte

-la théorie du GENRE (soutien de ce projet) malmenée, discréditée en Norvège: la video

-Bertrand VERGELY, philosophe, met en garde à propos du mariage pour tous: la video

-les prises de paroles d'élus, personnalité: (cf bas de page).

-A propos du projet de loi "Mariage pour tous", par Mohammed Moussaoui, président du CFCM
 
-decrypter les arguments favorables au projet de loi, collectif pour l'enfant: le texte
 
-10 bonnes raisons de s'opposer au projet de loi, par le diocèse de Paris: le texte

-A propos du mariage pour tous, FPF: le texte
 
-Elargir le mariage aux personnes de même sexe, ouvrons le débat, CEF: le texte

-12 resistances au mariage gay, Alliance Vita: le texte

-7 bonnes raisons de s'opposer au mariage pour tous, AFC: le texte

-Métamorphose de la différence, par Sylviane Agacinski: la video, intervention devant le sénat: la vidéo

-Discours d'E.Guigou en 1998 à l'assemblée nationale alors qu'elle était garde des sceaux et présentait le projet de PACS: le texte

-Institut Thomas More: le texte

-Les 7 chantages inacceptables des partisans du mariage unisexe, par R.Hureaux: le texte

-Comment et quoi répondre aux objections majeures ! le texte
 

Les contributions principales des personnes favorables:

-Discours d'Élisabeth Badinter sur le mariage pour tous donné à l'Assemblée Nationale le jeudi 13 décembre 2012. la video

-60 personnalités s'engagent pour une gestation pour autrui: le texte

http://www.la-croix.com/Actualite/France/Mariage-pour-tous-les-arguments-des-anthropologues-et-des-philosophes-_NG_-2012-12-13-887564

Témoignages (homosexuels, adoptés,...) :

-Intervention de Jean-Pier Delaume-Myard à l’occasion de la rencontre avec le Président de la république: le texte

-"Je suis homosexuel pas gay, cessez cette confusion". le temoignage
 
-"Suis-je un homosexuel homophobe, lettre ouverte à la ministre de la famille": la lettre
 
-Le maire gay anti-mariage gay: l'article

-Un Américain élevé par deux lesbiennes demande à rencontrer Najat Vallaud-Belkacem (en français): la vidéo

-témoignage de Jean-Claude Bunet, éduqué par 2 femmes:
 
-temoignage d'une adolescente adoptés: la video

-témoignage d'une personne ayant changé dopinion sur le projet de loi:
 
"Personnellement, ayant fréquenté beaucoup d'homosexuels quand je travaillai comme stewart à Air France, je trouvai mes amis gay for sympa, et j'appréciai leurs fêtes. Donc, qu'ils se marient, pourquoi pas après tout, c'est un droit.
Mais la lecture du playdoyer d'Henri GUAINO, l'interview sur Europe de la femme de Jospin, Sylvianne Aginsky, et le brillant article (d'Aude Mirkovic sur le point, NDLR) de cette femme m'amène à revoir mes positions. Qui dit mariage, dit de fait même droits pour tous les jeunes mariés, donc droit à l'enfant/ donc la PMA et la GPA sont la suite logique et incontestable... Immédiate ou dans quelques mois, peu importe. Je n'avais par réfléchi aux droits de l'enfant. Je réalise que je refuse d'avoir deux papa ou deux mamans. Et je realise qu'un enfant a le droit de savoir de qui il est né. Donc, vive les fêtes avec les homos, ils savent faire, mais je ne peux me résoudre à accepter que l'état, dont le rôle est de protéger les plus faibles, organise et légalise le refus de cette égalité d'avoir un papa et une maman. Merci Madame de m'avoir aidé à réfléchir. IL n'est jamais bon de dénier le réel. Or le réel, c'est qu'un enfant est le fruit d'un homme et d'une femme. Qui contredit cela est un menteur !"

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Les personnalités contre le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe.

> Voici une sélection de quarante citations de personnalités de toutes familles politiques, d'Evêques, de spécialistes, d’enseignants, d’artistes etc. Ils ont un point commun, ils sont tous contre le projet de loi Taubira dit du mariage pour tous.

Bernard Accoyer

> Maire UMP d'Annecy-le-Vieux
> Je suis défavorable à cette réforme et je m’opposerai au vote de ce projet de loi s’il est effectivement débattu à l’Assemblée nationale comme le Gouvernement l’a annoncé. Ce projet vise à répondre à une revendication portée par des associations militantes qui aboutirait à remettre en cause un des fondements multiséculaires de la société : le mariage, institution destinée à réunir les meilleures conditions d’accueil, et d’épanouissement pour l’enfant.

Sylviane Agacinski

> Philosophe, professeur, épouse de Lionel Jospin
> Le mot-valise homoparentalité a été forgé pour instaurer le principe d'un couple parental homosexuel et promouvoir la possibilité juridique de donner à un enfant deux parents du même sexe. Or c'est bien l'institution d'un couple parental homosexuel qui fait question, dans la mesure où il abolirait la distinction homme/ femme au profit de la distinction entre homosexuels et hétérosexuels. Cette dernière division est-elle en l'occurrence pertinente ? […]le lien de filiation unissant un enfant à ses parents est universellement tenu pour bilatéral, et cette bilatéralité serait inintelligible si elle ne s'étayait directement sur la génération sexuée

Laurent Baumel

> Député PS d'Indre-et-Loire
> Ce n'est pas l'heure de mener des débats d'avant-garde qui ne recréent pas de la confiance avec les couches populaires qui ont le sentiment que la gauche ne s'occupe pas d'elles.

Gilles Bernheim

> Grand-rabbin de France
> Ce que l’on oublie souvent de dire : L’amour ne suffit pas, même si la capacité des homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause. Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre.(...) le rôle des parents ne consiste pas uniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Résumer le lien parental aux facettes affectives et éducatives, c’est méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant.

Laurent Bouvet

> Politologue
> Les socialistes continuent de fonctionner par slogans. Ils n’ont pas réfléchi en profondeur sur le sujet. Ils raisonnent par évidence, là où tout est subtilité. Ils imaginent que l’on peut aborder la question du mariage homosexuel sans penser la question de la filiation, qui est autrement plus complexe. Le gouvernement a ouvert une boîte de Pandore. L’élite socialiste n’imagine pas combien, sur ces questions, la société, les élus de province, ne sont pas en phase avec elle.

Alexandre C.

> Contributeur sur le plus du Nouvel Obs
> Ce que je ne sais pas, c'est si la dualité, l'altérité homme-femme n'est pas une composante essentielle pour le développement d'un enfant comme elle l'est pour sa conception. La question, c'est le risque que l'enfant ait besoin de cette altérité.

Patrice Carvalho

> Député Front de gauche de l'Oise
> Je voterai contre. J’ai voté le pacs et c’est suffisant. Le mariage, c’est un homme et une femme qui peuvent concevoir un enfant. La nature n’est pas faite autrement. Ce dossier, ce n’est pas la priorité des Français en ce moment, c’est de l’enfumage!.

Jean-François Copé

> Secrétaire général de l'UMP
> Pour ma part je suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Je pense que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un père et d’une mère.

Philippe Cochet

> Député UMP du Rhône
> J'estime en effet, qu'au delà de l'aspect moral et sociologique des conséquences d'un tel choix, celui-ci traduit une sérieuse remise en question des fondements de la famille et de la société.

Gérard Charasse

> Député Socialiste, radical et citoyen de l'Allier
> Je suis opposé à cette proposition qui ne figurait pas dans mon programme de campagne qui reprenait, au niveau national, pourtant l’essentiel de celui de la majorité présidentielle. Je n’ai pas changé d’avis et, non pour des raisons de “nature”, mais pour des raisons politiques, je ne voterai pas cette proposition.

Dave

> Chanteur
> Je ne suis pas pour. Parce que je suis un beatnik et que je suis contre le mariage tout court. On n'a pas besoin de monsieur le maire pour vivre ensemble. Et puis, symboliquement, gardons le mariage pour les hétéros.

Jean-François Debat

> Maire PS de Bourg en Bresse
> [...] Pourquoi, alors, refuser le mariage pour tous ? Parce que du mariage découlent, automatiquement, les questions de filiation et de parentalité, et que c’est sur cet aspect que j’ai un désaccord de fond. En effet, pour moi, il n’y a pas de droit à l’enfant, mais des droits de l’enfant. Je comprends parfaitement l’aspiration de couples homosexuels stables à élever un enfant, et ne la traite ni avec ironie, ni avec suspicion. Cependant, à mes yeux l’enfant n’est pas un droit, ni pour un couple hétérosexuel, ni pour un couple homosexuel.

Jean-Pier Delaume-Myard

> Auteur de documentaires
> Nombreux sont les homosexuels qui n’ont aucune envie de se marier. Alors pour qui fait-on cette loi ? Pour les homosexuels ou pour les quelques centaines de gays qui vivent dans le Marais ? [...] Se pose la question bien évidemment de la signification du mot famille. [...] Cela sera quoi, les repères pour cet enfant, sa filiation… son non-rapport à la mère ou au père.

Georgina Dufoix

> Ancienne Ministre PS
> Pour que deux personnes d'un même sexe puissent se marier il faudrait changer le code civil, et en faire disparaître tout ce qui traduit l'altérité entre un homme et une femme, et essentiellement les mots Père et Mère. Ne nous y trompons pas, derrière ce changement de mot, il y a, bien sûr, la volonté de faire plaisir à une communauté, la communauté homosexuelle (LGBT). Mais il y a surtout un présupposé fondateur qui est celui de la philosophie du Genre.

Daniel Fasquelle

> Député UMP
> [...] la réponse ne peut cependant passer, pour de nombreux Français, par le mariage et ses conséquences en matière de filiation : adoption, procréation médicalement assistée et mère porteuse. [...]

Jean-Christophe Fromantin

> Maire de Neuilly-sur-Seine
> La famille, dans la complémentarité de sa composition, n’est pas cette cellule évolutive aux conséquences anthropologiques nouvelles que vous évoquez mais bel et bien le socle fondateur des civilisations et de leur équilibre. C’est la raison pour laquelle seul le mariage entre un homme et une femme justifie l’acte solennel institué par le Code civil. En bouleversant cette réalité vous allez déstabiliser le premier espace d’affection et de solidarité que constitue une famille composée d’un père, d’une mère, d’enfants et de grands parents.

Bruno Gilles

> Sénateur UMP des Bouches du Rhône
> Le mariage est réservé aux couples, constitués d’un homme et d’une femme, avec pour perspective une descendance. Il s’agit d’une institution et non pas d’un contrat. Il a pour corollaire la venue d’enfants. Avec l’institution du mariage, la société entend à la fois protéger l’altérité homme-femme et l’enfant qui peut en être issu. Il ne peut y avoir d’égalité entre les couples hétérosexuels et les unions homosexuelles puisque ces dernières sont fondées sur la négation de l’altérité et par voie de conséquence sur l’impossible conception d’enfants.

Mgr Ginoux

> Evêque de Montauban
> la notion du mariage se comprend comme la reconnaissance devant la société de leur union. Le mariage est la garantie de la vie commune des époux, de leur statut de parents et de la filiation de leurs enfants. Cette institution immémoriale n’a jamais varié parce qu’elle permet d’assurer les bases de la société et, en particulier, celle de la filiation

Alain Gournac

> Sénateur UMP Yvelines.
> Elle est le fondement sur lequel notre société à l’équilibre toujours précaire peut encore prendre appui. Personne n’a le droit d’y toucher. Tout le monde a le devoir de la défendre et de la consolider.

Elisabeth Guigou

> Ancienne Ministre PS
> Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes. […] Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant.

Mgr Herbreteau

> Evêque d'Agen
> On ne bâtit pas une institution comme le mariage uniquement à partir de sentiments. De même, lorsque l'on dit : D'autres pays d'Europe l'ont bien fait, pourquoi pas nous ? L’argument n’est pas vraiment juste. Peu de pays, en fait, ont élaboré le même type de projet. À travers cette institution, la société reconnaît et protège le libre engagement de l’homme et de la femme dans le respect mutuel, la fidélité et l'ouverture à la vie. 250000 mariages sont célébrés en France chaque année et c'est toujours un événement important pour ceux qui s'y engagent.

Mgr Jordan

> Archevêque de Reims
> Le mariage pour tous n'a jamais existé et ne peut pas exister. Le mariage, c'est un homme, une femme et, si possible des enfants. On ne peut pas sortir de cela, c'est notre nature, et aussi l'un des fondements de notre civilisation. La société elle-même a déjà placé des interdits immémoriaux : on ne peut pas, par exemple, épouser un proche parent, ou plusieurs personnes en même temps. Donc toute situation de couple n'est pas mariage. Il ne suffit pas de dire que, du moment qu'on s'aime, on peut se marier.

Mgr Joseph

> Métropolite
> Ouvrir le mariage à des personnes de même sexe consiste à supprimer le caractère référentiel de l’image biblique du couple de l’homme et de la femme, image qui renvoie à l’anthologie biblique mais aussi à la finalité structurelle de la constitution d’un tel couple, à savoir l’enfant et la perpétuation du genre humain.

Bernadette Laclais

> Député PS de Savoie
> [...] Mais au nom de l'égalité des droits entre adultes, faut-il créer par la loi des inégalités entre enfants ? Certes ces inégalités existent déjà entre enfants de conditions différentes, mais elles sont le résultat de parcours de vie, de situations de fait. [...] Mais cela suffit-il à admettre que, par l'a priori de la loi, des enfants auront à grandir avec des parents de même sexe, et d'autres avec des parents de sexes différents ?

Xavier Lacroix

> Théologien et philosophe
> Le mariage est aussi une institution et pas seulement un contrat. L'institution du mariage est définie par un corpus de droits et de devoirs des époux entre eux et envers les enfants. La société y intervient comme tiers, considérant qu'elle en a besoin pour l'intérêt général. La société a-t-elle besoin de l'amour homosexuel, de couples homosexuels solidaires. Peut-être, mais j'en doute. [...]

Karl Lagerfeld

> Couturier et designer
> [...] je suis violemment contre les mères porteuses, les ventres loués pour que ces messieurs jouent à la poupée. Ça, je déteste. Des enfants sans mère, j’en veux pas!

Jérôme Lambert

> Député PS de Charente et neveu de François Mitterrand
> Que celles et ceux qui choisissent de vivre une sexualité différente soient considérés et protégés en tant que personne humaine, mais que leur mode de vie n'impose pas des changements pour toute l'organisation sociétale.

Catherine Lara

> Violoniste, chanteuse, compositrice
> J'ai un respect terrible pour les vieilles valeurs. J'ai eu la chance de vivre avec des parents amoureux qui se sont aimés... Pour moi le mariage c'est le papa, la maman et le fruit de cet amour-là qui donne des enfants. J'aime ça, j'aime cette rassurance. Et ce que je souhaite à tous les enfants du monde, c'est d'avoir un papa et une maman. [...] Mon goût profond va pour les vraies valeurs. Le mot mariage pour moi il est un peu sacré.

Annick Lepetit

> Député de Paris, Porte parole du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale
> Sur ces sujets de société, chacun se sent concerné. La famille, le couple, ce sont des cordes sensibles. On se sent en droit de s’exprimer. Pas besoin d’être expert en finances de la Sécurité sociale.

Claude Lévi-Strauss

> Anthropologue et ethnologue
> Les règles de la parenté et du mariage ne sont pas rendues nécessaires par l'état de société. Elles sont l'état de société lui-même, remaniant les relations biologiques et les sentiments naturels

Bernard Mantienne

> Maire UMP de Verrières le Buisson
> Permettez-moi de vous dire qu’une telle décision appuyée par une minorité constituerait, si elle se confirmait, une erreur et une faute. Erreur parce que depuis toujours la famille normale est le socle de la société, socle sur lequel se forge la personnalité de chaque être dans un cadre d’affection et d’équilibre pour les époux comme pour les enfants et cela quels que soient les embuches et échecs. Faute parce que cette atteinte à la loi naturelle ouvrirait la voie à toutes sortes de dérives.

Christine Meyer

> Secrétaire générale du Mouvement Républicain et Citoyen
> [...] Si le mariage civil et républicain n’oblige pas à faire des enfants, d’une part il y est fortement lié, et surtout il règle l’importante question de la présomption de paternité. Si un enfant naît, il a automatiquement une mère et un père.

Thierry Robert

> Député-maire MODEM de Saint-Leu
> Ma conviction personnelle a toujours été que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme. La mise en place du mariage entre deux personnes du même sexe comporte des implications sociales et culturelles importantes pour les fondements de la société française et réunionnaise.

Ségolène Royal

> Ancienne candidate PS à la Présidence de la République
> La famille c'est un père et une mère.

Bernard Poignant

> Maire PS de Quimper
> Seule compte l’idée que l’on se fait de l’accomplissement d’un enfant. A mes yeux et quoi qu’il arrive, il se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Qu’ils soient présents ou absents, parfaits ou imparfaits. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut discuter ce fait. [...] S’agit-il de permettre une reconnaissance sociale de l’amour ? La réponse est encore non. S’agit-il d’une question de filiation, donc des enfants ? La réponse est oui. Car le mariage entre deux personnes de sexe différent présuppose une filiation biologique, au moins quand elles sont en âge de procréer. Elles ignorent aussi si l’un des deux ou les deux sont stériles. Quand un enfant nait, le mari est présumé père et seulement présumé car l’enfant a pu être conçu avec un autre homme dans l’ignorance du mari. Quand le couple n’est pas marié, l’enfant est reconnu ou pas par le compagnon ou tout autre homme. Dans tous les cas de figure, il y a un père et une mère.

Bernard Tapis

> Homme d’affaires
> Mais est-ce que l’on peut fabriquer un enfant sans père ni mère sans prendre le risque qu’il en souffre ? Je ne le crois pas.

Michel Terrot

> Député UMP Rhône
> le mariage, tradition pluriséculaire et institution républicaine, n’est pas une simple “niche” fiscale et sociale. Il n’est pas non plus une reconnaissance légale des sentiments que deux personnes peuvent se porter, aussi sincères soient-ils. Il est avant tout la reconnaissance juridique de la famille naturelle, c’est à dire de l’alliance entre un homme et une femme, et la prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif.

UOIF

> Union des organisations islamiques de France
> La référence unique à la famille père-mère-enfants se trouve dépassée par l'évolution de la société, c'est un fait[...] Le mariage ne doit pas avoir pour unique objet la célébration de l’amour, parce qu’il est d’abord et avant tout un engagement, par un pacte civil incluant des droits et devoirs réciproques.

Monette Vacquin/JP Winter

> Psychanalyste
> Ce déni de la différence, une femme est un homme, Freud le nommait déni de la castration. Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un licenciement devient plan social, on est mal à l'aise. Quand un ballon devient référent rebondissant, on se demande si on rêve. Quand le mariage devient une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle, on commence à avoir peur.

Jean-Marc VEYRON

> Maire de Chasselas
> En tant que citoyen homosexuel, je ne me sens pas du tout représenté par les associations LGBT. [...] J’ai ainsi acquis la conviction que l’idéal, pour un enfant, est d’être élevé dans une famille composée d’un père et d’une mère. On va me dire que les hétéros divorcent, se remarient, recomposent des familles. C’est une réalité qu’on ne peut pas nier. Mais la loi doit reconnaître ce qu’il y a de beau et de souhaitable, pas encourager les pratiques minoritaires. La loi doit protéger le plus faible, donc l’enfant.

Hervé Villard

> Auteur compositeur interprète français
> Je trouve ça épouvantable. Je vous le dis très sincèrement. je pense qu'un enfant doit avoir un père et une mère. Je trouve ça insupportable. On est mal barrés. [...] Je trouve ça sordide.

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